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La dernière semaine avec le Pape François: du lundi 4 au dimanche 10 novembre 2024

Lundi 4 octobre 2024:

DISCOURS DU PAPE FRANÇOIS  AUX PARTICIPANTS À LA IIIe RENCONTRE DES « ÉGLISES, HÔPITAUX DE CAMPAGNE » dans la Salle du Consistoire 

https://www.vatican.va/content/francesco/fr/speeches/2024/november/documents/20241104-mensajeros-paz.html

Merci d’être venus. Vous êtes les bienvenus à cette rencontre. Je voudrais vous adresser quelques mots qui vous aideront à réfléchir au travail dans l’Eglise, le travail que vous accomplissez, en faveur des plus pauvres et des plus marginalisés. Je voudrais partager avec vous trois aspects que j’ai évoqués récemment: annoncer le Christ, réparer les inégalités et semer l’espérance. Aidés par la grâce de l’Esprit Saint, vous vous engagez à faire en sorte que les Eglises soient semblables à des hôpitaux de campagne — ne l’oublions pas — pour mettre en œuvre ces trois principes. Parfois, je désespère lorsque j’entends demander à un prêtre: «Comment va la paroisse? — Bien, nous avons beaucoup de Messes — Mais combien de personnes au total viennent le dimanche? — Entre 1.000 et 1.200 — Ah c’est bien. Et combien de personnes habitent dans le quartier?». Et là le prêtre hésite avant de dire 200.000, 250.000. Autrement dit, nous devons être conscients que peu de gens viennent à la Messe. Nous devons aller les chercher.


Mardi 5 novembre 2024:  

Extrait du discours du Saint Père au cours de la réunion avec la communauté académique de l’Université GREGORIANA

https://www.vatican.va/content/francesco/it/speeches/2024/november/documents/20241105-gregoriana.html

Bonjour les sœurs et les frères, En acceptant l'invitation du Père général, le Père Arturo Sosa, je suis ici avec vous, après l'union de l'Institut pontifical Biblique et de l'Institut pontifical oriental a été réalisée à l'Université pontificale grégorienne, maintenant Collegium Maximum. Quand on m’a proposé le projet d’incorporation, je l’ai salué, je suis convaincu qu’il ne s’agissait pas d’une simple restructuration administrative, disons, mais que c’était l’occasion d’un réaménagement de la mission que les évêques de Rome continuaient à confier à la Compagnie de Jésus. Il ne serait pas bon d'aller dans cette direction si vous vous laissez guider par une efficacité sans vision, vous limiter aux amalgames, suspensions et fermetures, négliger plutôt ce qui se passe dans le monde et dans l'Église et demander un supplément de spiritualité et une remise en question de tout en vue de la mission que le Seigneur Jésus nous a confiée, en perdant le charisme propre à la Compagnie de Jésus.


Mercredi 6 novembre 2024:     

Extrait de l'Audience générale Cycle de catéchèse. L'Esprit et l'Épouse. L'Esprit Saint conduit le peuple de Dieu vers Jésus, notre espérance. 12. « L'Esprit intercède pour nous ». L'Esprit Saint et la prière chrétienne

https://www.vatican.va/content/francesco/fr/audiences/2024/documents/20241106-udienza-generale.html

Chers frères et sœurs, Nous poursuivons notre réflexion sur l’action de l’Esprit-Saint dans la L'action sanctifiante de l'Esprit Saint, outre la Parole de Dieu et les Sacrements, se manifeste dans la prière, et c'est à la prière que nous voulons consacrer la réflexion d'aujourd'hui : la prière. L'Esprit Saint est à la fois sujet et objet de la prière chrétienne. C'est-à-dire qu'il est Celui qui donne la prière et Celui qui est donné par la prière. Nous prions pour recevoir l'Esprit Saint et nous recevons l'Esprit Saint pour pouvoir prier vraiment, c'est-à-dire comme des enfants de Dieu et non comme des esclaves. Réfléchissons à ceci : priez comme des enfants de Dieu, et non comme des esclaves. On doit toujours prier avec liberté.


Jeudi 7 novembre 2024 : 

Extrait du discours du Pape aux PARTICIPANTS AU PÈLERINAGE PROMU PAR les   Moniales augustiniennes de Saint Ildefonso, depuis Talavera de la Reina (Espagne) dans la Salle la clémente

https://www.vatican.va/content/francesco/en/speeches/2024/november/documents/20241107-agostiniane-spagna.html

Et s'il vous plaît, ne perdez pas votre joie, ne perdez pas votre sens de l'humour. Ne le perdez pas. Lorsqu’un chrétien, et plus encore un religieux ou une religieuse, perd son sens de l’humour, il « tourne au vinaigre ». Et c’est tellement triste de voir un prêtre, une religieuse, une religieuse « tourner au vinaigre ». Ils sont conservés dans du vinaigre. Ayez toujours le sourire et la bonne humeur. Je vous invite à réciter à chaque donnée une belle prière de Saint Thomas More pour demander le sens de l'humour. Le savez-vous ? Non, je vais l’envoyer chercher et vous laisser le lire ici, pour demander le sens de l’humour, qui est ce qui nous garde frais, au service de Dieu. Je le répète : un saint triste est un saint pauvre.

Vendredi 8 novembre 2024 :  

Discours du Saint-Père à un groupe de volontaires et de sans-abris de Vienne dans la Salle des Papes

https://www.vatican.va/content/francesco/en/speeches/2024/november/documents/20241108-volontariato-vienna.html

Vous venez de pays très divers, vous appartenez à des confessions religieuses différentes et chacun de vous a vécu ses propres expériences de vie, parfois avec de graves difficultés. Mais une chose nous unit tous : nous sommes frères et sœurs, nous sommes les enfants d’un même Père. Cela nous unit tous. Et je suis très heureuse que cette réalité se concrétise dans votre communauté lorsque vous vous entraidez et partagez dans vos rencontres ce que chacun a à offrir. En effet, il n’est pas vrai que certains donnent et d’autres seulement reçoivent : nous sommes tous des donneurs et des receveurs – nous tous – nous avons besoin les uns des autres et nous sommes appelés à nous enrichir les uns les autres. Et rappelons-nous que cela ne se fait pas seulement par des dons matériels, mais aussi par « un sourire, un petit geste d'amitié, un regard bienveillant, une oreille attentive, une bonne action » (Spes non confundit, Bulle d'Indiction du Jubilé). 2025, 18).

Samedi 9 novembre 2024 : 

  • Le Saint-Père FRANÇOIS à Sa Sainteté MAR AWA III, Patriarche Catholique de l’Eglise Assyrienne de l’Est, et à la Commission Mixte pour le Dialogue Théologique entre l’Eglise Catholique et l’Eglise Assyrienne de l’Est

https://www.vatican.va/content/francesco/en/speeches/2024/november/documents/20241109-patriarca-chiesa-assira.html

Votre Sainteté, cher frère, c'est précisément ce même « désir d'unité » que nous ressentons aujourd'hui alors que nous commémorons le trentième anniversaire de la Déclaration christologique commune entre nos Églises, qui a mis fin à 1 500 ans de controverse doctrinale autour du Concile d'Éphèse. Cette Déclaration historique reconnaissait la légitimité et l'exactitude des diverses expressions de notre foi christologique commune telles que formulées par les Pères dans le Symbole de Nicée. Cette approche « herméneutique » a été rendue possible grâce à un principe fondamental affirmé par le Décret conciliaire, à savoir que la même foi, transmise par les Apôtres, s'exprime et est acceptée sous des formes et des modalités différentes selon les conditions de vie (cf. Unitatis Réintégration, 14). C'est un principe très important.


  • Extrait du discours du Saint Père aux participants au symposium mondial Uniservitate, « L’APPRENTISSAGE PAR LE SERVICE ET LE PACTE MONDIAL SUR L’ÉDUCATION » dans la Salle Clémentine

https://www.vatican.va/content/francesco/en/speeches/2024/november/documents/20241109-simposio.html

Étant donné que « nous ne pouvons pas changer le monde si nous ne changeons pas l'éducation », nous devons réfléchir ensemble à la manière d'amorcer et de guider ce changement. Pour relever ce défi, il est intéressant de voir comment UNISERVITATE a développé la méthode pédagogique d'« apprentissage par les services », en favorisant le sentiment de responsabilité communautaire des étudiants par le biais de projets sociaux qui font partie intégrante de leur programme académique. De cette manière, les établissements d'enseignement catholiques sont à la hauteur de leur nom. Pour toute école ou université, être « catholique » est plus que d'avoir un adjectif distingué en son nom; il signifie un engagement à cultiver un style pédagogique distinctif et à enseigner l'enseignement de l'Évangile. Ce n'est pas une idéologie évangélique. Non, c'est l'humanisme selon l'Évangile.


  • Extrait du discours du Saint-Père AUX MEMBRES DE LA FÉDÉRATION ITALIENNE DES ASSOCIATIONS DE DONNEURS DE SANG (FIDAS)

https://www.vatican.va/content/francesco/en/speeches/2024/november/documents/20241109-fidas.html

Je salue le président et vous tous. Je suis heureux de vous rencontrer à l'occasion du 65e anniversaire de la fondation de la Fédération italienne des associations de donneurs de sang (FIDAS), animée par l'engagement silencieux de milliers de donneurs dans tout le pays. Je voudrais m'arrêter avec vous pour réfléchir un instant sur trois aspects de votre activité : la joie - parce que je sais que vous êtes joyeux (La joie et la positivité sont des caractéristiques fréquentes dans les cercles bénévoles et plus généralement chez les personnes engagées pour le bien des autres. ), le témoignage (Dans un monde, comme nous le savons, contaminé par l'individualisme, qui voit souvent l'autre comme un ennemi à vaincre plutôt que comme un frère à rencontrer, votre geste désintéressé et anonyme est un signe qui vainc l'indifférence et la solitude, qui dépasse les frontières et abat les barrières.) et la solidarité ‘Enfin, la solidarité. Celui qui suit le sang arrive au cœur, physiquement, mais aussi spirituellement ; il arrive au « centre unificateur du corps » (Lettre encyclique Dilexit nos, 55), où l’on rencontre « sa singularité personnelle et la disponibilité de se donner aux autres » (ivi 18), lieu par excellence de la réconciliation et de l’unité. ).


Dimanche 10 novembre 2024 : 

Extrait de l'exhortation  Saint-Père lors de l’Angélus à la Place Saint-Pierre

https://www.vatican.va/content/francesco/en/angelus/2024/documents/20241110-angelus.html

Aujourd'hui, l'Évangile de la liturgie (cf. Mc 12,38-44) nous parle de Jésus qui, dans le temple de Jérusalem, dénonce devant les gens l'attitude hypocrite de certains scribes (cf. vv. 38-40) frères et sœurs, nous pouvons nous demander : comment puis-je me comporter dans mes domaines de responsabilité ? Est-ce que j'agit avec humilité, ou est-ce que je vante de ma position ? Suis-je généreux et respectueux avec les gens, ou est-ce que je les traite d'une manière grossière et autoritaire ? Et avec mes frères et sœurs les plus fragiles, suis-je proche d'eux, est-ce que je sais comment s'incliner pour les aider à les relever ?