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16 May
16May

 Le 13 mai 2000, un homme se levait au milieu de l’assemblée des croyants pour dire « Me voici », répondant librement et avec foi à l’appel du Christ Serviteur. Vingt-cinq ans plus tard, l’abbé Maximin MOZANGA GANZO, vicaire général honoraire du diocèse de M’baïki, célèbre son jubilé d’argent sacerdotal, comme un cantique d’action de grâce pour ce quart de siècle de fidélité, de don de soi et d’engagement pastoral.

Sa parole de vie, tirée de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens — « Annoncer l'Évangile, en effet, n'est pas pour moi un titre de gloire ; c'est une nécessité qui m'incombe. Oui, malheur à moi si je n'annonçais pas l'Évangile ! » (1 Co 9, 16) — éclaire le sens profond de sa vocation : une urgence intérieure, un impératif spirituel qui ne relève ni d’un mérite personnel, ni d’une quête de reconnaissance, mais d’un amour passionné pour le Christ et pour son peuple.

Homme de prière et d'écoute, pasteur proche de ses frères, le Père Maximin a su, au fil des ans, faire de son sacerdoce un service humble et constant. Vicaire général pendant de nombreuses années, il a été pour le diocèse de M’baïki une figure de sagesse, de stabilité et de conseil éclairé. Par sa parole mesurée, sa disponibilité fraternelle et son sens du devoir ecclésial, il a incarné un visage de l'Église à la fois enracinée dans la tradition et ouverte aux défis de l'époque.

Célébrer un jubilé, c’est relire un itinéraire comme une offrande. Chaque étape du chemin, chaque moment d’épreuve ou de joie devient alors perle précieuse dans le collier du ministère. C’est aussi se projeter vers l’avenir avec confiance, renouvelant le « oui » des origines dans une maturité plus profonde. Le jubilé d'argent n’est pas un point final, mais une halte féconde pour rendre grâce et reprendre souffle à la source.

Dans un monde où tant de voix cherchent à étouffer celle de l'Évangile, des prêtres comme l’abbé Maximin deviennent des signes prophétiques : témoins silencieux mais agissants, semeurs d'espérance dans les sillons souvent arides de notre temps. Que le Seigneur, qui a commencé en lui cette œuvre bonne, la mène à son accomplissement dans la joie et la paix.

Diacre Sixte Kiyoyo

TMNews@050525


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