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Zagui G.
3 min lu
14 Aug
14Aug

Origines et jeunesse 

Raymund Kolbe, futur saint Maximilien Kolbe, naît le 8 janvier 1894 à Zduńska Wola en Pologne, alors sous domination russe. Il est le deuxième de cinq enfants dans une famille pauvre mais profondément catholique. Son père, Juliusz Kolbe, d’origine allemande, et sa mère, Maria Dąbrowska, d’origine polonaise, sont de fervents croyants.

Dès l’enfance, Raymund se distingue par son esprit sérieux, son amour pour la Vierge Marie et une piété remarquable. Une vision mariale transforme sa vie à l’âge de 10 ans : la Sainte Vierge lui apparaît, lui proposant deux couronnes – une blanche (pureté) et une rouge (martyre). Il accepte les deux.

Entrée en vie religieuse 

À 13 ans, il entre au petit séminaire des Frères Mineurs Conventuels à Lwow. Il prend l’habit franciscain en 1910 et le nom religieux de Maximilien-Marie. En 1912, il part à Rome pour étudier la philosophie et la théologie, obtenant deux doctorats : l’un en philosophie à l’université grégorienne, l’autre en théologie à l’université franciscaine. En 1918, il est ordonné prêtre. 

Fondateur de la « Milice de l’Immaculée » 

En 1917, choqué par la montée de l’athéisme et du franc-maçonnisme, Maximilien fonde avec quelques frères la Militia Immaculatae (Milice de l’Immaculée) : un mouvement marial de conversion et d’évangélisation, sous le patronage de l’Immaculée Conception.

Maximilien fonde en 1927, à l’ouest de Varsovie, un monastère hors du commun

Il utilise les médias comme outils d’évangélisation. Dès son retour en Pologne, il lance un journal catholique intitulé Le Chevalier de l’Immaculée, imprimé dans un petit atelier à Niepokalanów, « la Cité de l’Immaculée ». C’est à la fois un couvent, une imprimerie, un centre de formation, et une ville missionnaire. À son apogée, Niepokalanów comptera plus de 700 frères – la plus grande communauté religieuse au monde à l’époque. Elle imprime des millions de journaux et revues religieuses par an.

Mission au Japon 

En 1930, il part au Japon où il fonde un autre centre marial à Nagasaki, sur le modèle de Niepokalanów. Contre l’avis des autorités locales, il choisit un terrain mal placé mais épargné par la bombe atomique en 1945. Ce centre existe encore aujourd’hui. Il retourne en Pologne en 1936, affaibli par la tuberculose.

Face au nazisme 

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939, la Pologne est envahie par l’Allemagne nazie. Niepokalanów devient un lieu de refuge pour des milliers de personnes, y compris des Juifs. Maximilien refuse de signer la déclaration allemande des « Aryens ». Il est arrêté une première fois, relâché, puis de nouveau arrêté le 17 février 1941. Il est envoyé à la prison de Pawiak, puis transféré au camp de concentration d’Auschwitz en mai 1941. Son numéro de prisonnier est le 16670.

Le martyre 

En juillet 1941, un prisonnier s’échappe. Pour punir l’acte, les nazis choisissent 10 hommes pour mourir de faim. L’un d’eux, Franciszek Gajowniczek, un père de famille, pleure à l’annonce de sa condamnation. Kolbe se lève, s’avance et dit : > « Je suis prêtre catholique. Je veux mourir à sa place. » Les nazis acceptent. Kolbe est enfermé avec les autres dans le bunker de la faim. Il les soutient par ses prières, ses chants et sa foi. Après deux semaines, il est toujours vivant. Il est finalement tué par injection de phénol le 14 août 1941, veille de la fête de l’Assomption. Son corps est brûlé dans un four crématoire. 

Béatification et canonisation 1955 

Début de la cause de béatification. 17 octobre 1971 : Béatifié par le pape Paul VI. 10 octobre 1982 : Canonisé par le pape Jean-Paul II à Rome. Il le proclame « martyr de la charité ».


Patronages 

Saint Maximilien Kolbe est le patron des prisonniers politiques, des familles, des journalistes, des toxicomanes, des pro-vie, des personnes souffrant d’addiction, et des radioamateurs. 

Spiritualité et héritage 

La vie de Kolbe repose sur deux piliers : l’amour total de Dieu et la consécration à Marie. 

Sa devise : « Se donner tout entier à l’Immaculée, afin de devenir un instrument entre ses mains pour conquérir les âmes. » 

Son geste héroïque à Auschwitz est devenu le symbole de l’amour chrétien poussé jusqu’au don de soi, dans un lieu de haine et de mort. Aujourd’hui, Niepokalanów est un haut lieu de pèlerinage. Sa figure inspire toujours des mouvements spirituels marials, des missions et des œuvres sociales.  « Seul l'amour crée. » 

Avec référence : Vatican News – https://www.vaticannews.va/fr

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