Sa naissance et son enfance
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, de son vrai nom Marie-Françoise-Thérèse Martin, naît le 2 janvier 1873 à Alençon, en France.
Elle est la plus jeune d’une famille profondément chrétienne : ses parents, Louis Martin et Zélie Guérin, furent canonisés ensemble en 2015 par le pape François. Thérèse grandit dans une maison remplie d’amour et de foi. Dès son plus jeune âge, elle montre une grande sensibilité et un cœur plein de compassion.
À quatre ans, elle perd sa mère, une épreuve douloureuse qui la rend plus attachée à Dieu et à la Vierge Marie. La famille s’installe alors à Lisieux, où elle sera élevée avec douceur par ses sœurs, notamment Pauline, qu’elle considère comme une seconde mère.
Sa vocation religieuse
Très tôt, Thérèse ressent l’appel à donner sa vie à Dieu.
À 15 ans, elle veut entrer au Carmel de Lisieux, mais sa jeunesse est un obstacle.
Elle part en pèlerinage à Rome et, courageusement, s’adresse directement au pape Léon XIII pour demander la permission d’entrer au Carmel.
Sa foi et sa détermination impressionnent. Finalement, elle obtient l’autorisation et entre au Carmel le 9 avril 1888. Elle prend le nom de Thérèse de l’Enfant Jésus et de la Sainte Face, exprimant ainsi son désir de vivre dans la confiance et l’amour, à l’image de l’enfant Jésus et du Christ souffrant
Sa vie au Carmel
Au Carmel, Thérèse mène une vie simple, rythmée par la prière, le travail et le silence.
Elle découvre une voie spirituelle nouvelle, la "petite voix" un chemin de sainteté accessible à tous : aimer Dieu dans les petites choses, avec humilité, patience et confiance totale. Elle écrit : « Ce n’est pas la grandeur des actions que Dieu regarde, mais l’amour que l’on met à les accomplir. » Malgré les souffrances physiques et morales, Thérèse reste joyeuse. Elle offre ses peines pour les prêtres, les pécheurs et les missionnaires.
Ses écrits : "Histoire d’une âme"
Sur l’ordre de sa supérieure, Thérèse rédige son autobiographie spirituelle, « Histoire d’une âme », l’un des livres les plus lus dans le monde chrétien.
Elle y raconte son cheminement spirituel, sa confiance infinie en la miséricorde divine et son amour ardent pour Jésus.
Son message touche les cœurs par sa simplicité : même dans la faiblesse, on peut être saint en aimant Dieu de tout son cœur.
Sa mort et sa canonisation
Thérèse tombe malade de la tuberculose en 1896.
Elle supporte la souffrance avec patience et abandon.
Le 30 septembre 1897, à l’âge de 24 ans, elle remet son âme à Dieu en murmurant : « Mon Dieu, je vous aime ! » Très vite, des miracles se multiplient par son intercession.
Elle est béatifiée en 1923, canonisée en 1925 par Pie XI, et déclarée docteur de l’Église en 1997 par Jean-Paul II, pour la profondeur de sa doctrine sur la confiance et l’amour.
Son message et sa mission
Sainte Thérèse est devenue patronne des missions (bien qu’elle n’ait jamais quitté son Carmel) et patronne secondaire de la France.
Son message est universel : « Aimer, c’est tout donner et se donner soi-même. » Elle promet de continuer son œuvre après sa mort : « Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. » De nombreux fidèles témoignent encore aujourd’hui de “pluies de roses”, signes de grâces reçues par son intercession.
Citation
« Je ne puis craindre un Dieu qui s’est fait pour moi si petit..
J’aime Dieu, parce qu’Il n’est qu’Amour et Miséricorde. »
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus demeure un modèle d’humilité, d’amour et d’espérance.
Son témoignage rappelle que la sainteté n'est pas une question de grandeur mais de cœur
Dans un monde souvent agité, elle invite chacun à retrouver la paix dans la confiance et l’amour de Dieu.
Source: Histoire d’une âme, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Éd. du Carmel.
