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Lectures de la messe
Méditation
Soeurs et Frères,
Comment ne pouvons-nous pas admirer l’attitude de Jésus qui se place au milieu de notre humanité bousculée par de différentes obsessions ? Depuis le fiat de Marie sa Mère (Cf. Lc 1,38), il se laisse étaler sur une mangeoire au milieu des brebis pour qui il se montre bon berger. Dès lors qu’il est là, il n’a jamais arrêté son pèlerinage traversant des villes et des cités sollicitant l’accueil pour partager le visage du Père, le vouloir de son Père pour le salut de l’humanité.
Oui c'est vrai, c’est le salut de tout homme et de tout l’homme qu’il veut. Depuis le paradis perdu par la prévarication de premiers parents (Cf. Gn 3,24), Dieu a appelé celui qu’on nomme l’ancêtre des croyants, en plaçant la promesse de la restauration de tous les humains sur lui (Cf Gn 15,6). Malgré la complicité dégradante du vieux couple Abraham-Sara pour engendrer Ismaël par Agar (Cf. Gn 17,2-4), l’arrivée de l’enfant de la promesse Isaac, qui fait sourire la fidélité de l’amour du Père (Gn 21,6), a confirmé que rien n’est impossible à Dieu (Cf Gn 18,14 ; Lc 1,37). C’est par l’accueil de Dieu Lui-même accompagné de deux anges qu’Abraham reçut la preuve tangible d’un Dieu qui ne lâche pas ses promesses.
Soeurs et Frères,
Isaac, preuve de l’amour, de la puissance et de la fidélité de Dieu, est l’image de toute la multitude de croyants qui se retrouvent dans la foi d’Abraham. Nous ne cesserons de glorifier Dieu, qui par l’Agneau (le bélier retenu par les cornes dans un buisson (Cf Gn 18,13), a épargné la vie d’Isaac de l’influence païenne à sacrifier les premiers-nés. Et voici le véritable Agneau, le Premier-né d’entre les morts, Celui qui enlève le péché du monde (Cf Jn 1,29), accueilli dans la maison de Marthe à Béthanie.
O pauvre Marthe, ne vois-tu pas en chair et en os celui que toute l’histoire a tant rêvé de rencontrer ? Le Verbe est assis chez toi entrain de se livrer en verbe. C’est vrai que tu dois l’accueillir comme Abram avec un repas à la mesure de sa grandeur. Mais tu oublies que c'est Lui qui se donne à toi en repas. Pourquoi vouloir ramener dans la chair celui qui s’offre en esprit ? Commence par lui ouvrir la porte de ton cœur avant celle de ta maison; prête-lui les oreilles avec tes assiettes ; contemple-Le dans une vraie adoration avant les cérémonies culturelles et cultuelles. C’est à ce prix que tu pourras découvrir la meilleur qui ne fane pas.
Soeurs et Frères,
En ce seizième dimanche du Temps Ordinaire, célébrons le mystère du salut avec toute humilité en nous assoyant aux pieds de Celui par qui les promesses de Dieu Père se réalisent. Il nous manifeste en quoi consiste la gloire sans prix du mystère du salut parmi toutes les nations et cela dans l’espérance de la gloire. Car Marie, par sa présence aux pieds de Jésus, elle avait déjà découvert l’amour qui va au-delà du visible. Il était tout à fait plausible qu’elle ait aussi le privilège d'être le premier témoin de la résurrection de son Maître.
Passez un bon dimanche et restons ouverts aux grâces de Dieu qui frappent à notre porte de différentes manières.
Abbé Jean-Marie KONDE Muanda depuis Banui
TMNews@200725