Vient de paraître : « ULTIMA VERBA OU LES APOPHTEGMES INVOLONTAIRES. ENTRE EMPHASE ET GLOSE » de Donatien MBUDI Pate NZAPALA-BE-KOLI

C’est avec grande joie que nous avons appris la nouvelle de la parution du nouvel ouvrage de notre jeune écrivain Donatien MBUDI Pate NZAPALA-BE-KOLI.

A première vue, comme son nom l’indique, vous penserez que « Ultima verba ou les Apophtegmes involontaires. Entre emphase et glose » est un livre qui présente les dernières volontés ou les paroles ultimes de son auteur, avant une mort prochaine. Ce n’est pas en cela que consiste le propos de notre auteur.

En effet « Ultima verba ou les apophtegmes involontaires. Entre emphase et glose »est un fourre-tout réflexionnel dans lequel notre écrivain entend comprendre la vie à partir de ses différentes monstrations. D’où sa quête de percer le déjà-là, avec le prisme du pas-encore-là. Mieux, du pas-encore-vu-par-tous.

Par ailleurs, dans « Ultima verba ou les apophtegmes involontaires. Entre emphase et glose », Donatien MBUDI Pate veut souligner que le véritable pouvoir de l’homme repose sur la manière dont il se pose la question du sens. Ainsi, il rappelle à l’homme qu’il est appelé à esquisser et à acérer sa conscience du monde, avant tout action. Or, qui dit question de sens, dit une démarche radicale voulant appréhender la raison d’être de quelque chose plutôt que rien. 

Autrement dit, « Le GUERCHYN » veut nous faire entrer dans l’antre de la pensée par la grande porte. Il veut nous faire pagayer dans le magma du savoir. C’est ce qui explique le fait qu’il déploie sa pensée tout en s’appuyant sur plusieurs citations d’auteurs connus et anonymes. Son originalité réside dans le fait qu’il les contextualise et les applique en raison de chaque thème analysé.

Bien plus, pour lui, « Ultima verba »veut simplement dire « ouvrir les yeux et les oreilles pour bien penser et bien écouter ». Oui, ouvrir les yeux et les oreilles de la pensée tout en partant des petits faits, des petits signes, des petits mots, etc.

Voilà pourquoi tout part du thème de la « vie », en passant par les thèmes de la « voie », de la « procrastination », du « mensonge », de la « farandole » et d’autres, pour finir avec le grand thème de l’ « action ». Au total, ils sont au nombre de vingt et un.

Au fond, pour son auteur, « Ultima verba ou les apophtegmes involontaires » nous tiraille entre l’emphase et la glose. En d’autres mots, il se pose la question de savoir : « Devons-nous parler de la vie avec un style déclamatoire déplacé et abusif ? Ou devons-nous l’expliquer même si elle est parfois sibylline ? 

De tout ce qui précède, « Ultima verba ou les apophtegmes involontaires. Entre emphase et glose » n’est rien d’autre qu’une des portes d’entrée de l’antre de la pensée. Aussi, seul le lecteur en détient les clés pour son plein essor.

Sur la couverture, cette quête pour l’essor se concrétise avec le clin d’œil de l’auteur à l’arbre de la connaissance de Porphyre de Try, ce philosophe néo-platonicien, qui a introduit dans son Isagogè, à la logique aristotélicienne.

Au demeurant, nous encourageons l’auteur à continuer sur cette lancée. Il est déjà à son quatrième livre. Aussi, nous le félicitons à toujours viser l’excellence. Bon vent à lui et fructueuse lecture à tous.

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