Saint Hubert de Liège (vers 655 – 727) est l’une des figures les plus emblématiques de la tradition chrétienne en Europe. Connu comme patron des chasseurs, protecteur des animaux, mais aussi symbole de conversion et de foi profonde, il est célébré chaque 3 novembre.
Origines et jeunesse
Hubert naît dans une famille noble de l’Aquitaine (France actuelle).
Jeune homme, il devient un seigneur influent, passionné de chasse.
On raconte qu’il aimait le luxe, la vie mondaine et qu’il était très attaché aux plaisirs terrestres. Cependant, Dieu l’attendait sur un chemin inattendu
La célèbre vision du cerf crucifère
La vie d’Hubert bascule lors d’une chasse un Vendredi saint. Alors qu’il poursuit un grand cerf dans la forêt, l’animal s’arrête soudain. Entre ses bois apparaît une croix lumineuse.
Et Hubert entend une voix lui dire : « Hubert, pourquoi poursuivre les bêtes pendant que les hommes meurent sans Dieu ?
Retourne vers le Seigneur et mène une vie digne de Lui. » Profondément touché, Hubert tombe à genoux. Cette vision est appelée le cerf crucifère, symbole mondial des chasseurs chrétiens.
Sa conversion et sa vie religieuse Après cet événement, Hubert change radicalement :
il renonce à la cour et à la richesse, distribue ses biens aux pauvres, se consacre à Dieu, devient prêtre, puis missionnaire. Il évangélise les campagnes, soigne les malades, apaise les conflits et protège les plus faibles. À la mort de son maître spirituel, Saint Lambert, Hubert est choisi pour lui succéder :
Il devient évêque de Maastricht, puis fondateur du diocèse de Liège
Saint Hubert et les chasseurs Parce qu’il a vécu une rencontre spirituelle pendant une chasse, l’Église l’a reconnu comme
Patron des chasseurs, Protecteur des animaux domestiques, Patron contre la rage.
Pendant des siècles, on bénissait les chiens, les chevaux et les armes de chasse le jour de sa fête.
Miracles attribués à Saint Hubert Plusieurs miracles lui sont associés :
Guérison de personnes atteintes de la rage ; Protection d’animaux malades ; apaisement de bêtes agressives ; conversion de pécheurs et de chasseurs violents ; intervention miraculeuse dans les forêts et les villages.
Son bâton pastoral, appelé « clé de Saint Hubert », servait autrefois à bénir et à guérir ceux qui avaient été mordus par des animaux enragés.
Mort et vénération Hubert meurt le 30 mai 727, mais sa fête est célébrée le 3 novembre, jour de la translation de ses reliques.
Son culte est particulièrement fort en :
Belgique
France
Allemagne
Luxembourg
et dans toutes les régions à tradition forestière.
Aujourd’hui encore, Saint Hubert reste un symbole puissant de conversion, respect de la nature, et foi chrétienne.
Source : Biographie traditionnelle de Saint Hubert – Archives du diocèse de Liège et récits hagiographiques anciens.
