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25 Jul
25Jul

Le nom « Madeleine » signifie qu’elle était originaire de Magdala, une ville située sur la rive occidentale du lac de Tibériade en Galilée. Son prénom complet est donc Marie de Magdala.

Le nom « Madeleine » signifie qu’elle était originaire de Magdala, une ville située sur la rive occidentale du lac de Tibériade en Galilée. Son prénom complet est donc Marie de Magdala.

Dans la tradition chrétienne, elle est parfois identifiée à d'autres femmes du Nouveau Testament :

- La pécheresse qui oint les pieds de Jésus chez Simon le Pharisien (Luc 7,36-50).

- Marie de Béthanie, sœur de Marthe et de Lazare (Jean 11).

Cependant, les Évangiles ne fusionnent pas explicitement ces figures. Cette confusion remonte à une homélie du pape Grégoire le Grand (VIe siècle), qui unifia ces femmes sous un seul nom : Marie-Madeleine.

Sa rencontre avec Jésus 

Marie-Madeleine apparaît clairement dans l’Évangile selon Luc (8,1-3) comme l’une des femmes qui suivaient Jésus :

« Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, et Jeanne, femme de Chuza, intendant d’Hérode, et Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les assistaient de leurs biens. »

La mention des "sept démons" symbolise souvent une forme de souffrance profonde, une domination spirituelle ou un mal moral dont elle fut libérée par Jésus. Après cette délivrance, Marie-Madeleine devient une disciple fidèle, suivant Jésus jusqu'à la mort III. Présente durant la Passion Contrairement à de nombreux disciples qui fuirent lors de la Passion, Marie-Madeleine fut présente au pied de la croix. Selon les Évangiles, elle était avec :
- Marie, la mère de Jésus,
- Jean l’apôtre,
- et d'autres femmes dévouées.

Elle assista avec courage à la mort de Jésus (Matthieu 27,55-56 ; Jean 19,25) et suivit Joseph d'Arimathie lors de l'ensevelissement du corps du Seigneur (Matthieu 27,61). IV. Première témoin de la Résurrection C’est à Marie-Madeleine qu’est accordé le privilège immense de voir en premier le Christ ressuscité.

Dans Jean 20, elle se rend au tombeau de bon matin. Trouvant le tombeau vide, elle court avertir Pierre et Jean. Après leur départ, elle reste seule, en pleurs.

Jésus lui apparaît alors, mais elle ne Le reconnaît pas immédiatement. Lorsqu’il prononce son nom :
« Marie ! »
Elle répond :
« Rabbouni ! » (ce qui signifie : Maître)

Jésus lui confie alors une mission unique :
« Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » (Jean 20,17)

Elle devient la première messagère de la Résurrection, d’où le titre d’apôtre des apôtres". V. Après la Résurrection Les Évangiles ne mentionnent plus Marie-Madeleine après l’épisode du tombeau. Mais la tradition chrétienne a conservé plusieurs récits sur sa vie

1. En Occident :
Selon une tradition provençale (France), Marie-Madeleine aurait voyagé en bateau avec Marthe, Lazare et d'autres disciples jusqu’en Provence, fuyant les persécutions. Elle aurait évangélisé la région, puis se serait retirée dans une grotte (la Sainte-Baume) pour finir ses jours en prière et pénitence.

2. En Orient :
Les Églises d’Orient vénèrent aussi Marie-Madeleine comme une grande évangélisatrice. Des reliques de la sainte sont conservées dans plusieurs monastères orthodoxes. Elle est appelée bas : "Égale aux apôtres". VI. Vénération dans l’Église Sainte Marie-Madeleine est fêtée le 22 juillet dans l’Église catholique, l’Église orthodoxe

En 2016, le pape François a élevé sa mémoire liturgique au rang de fête, comme celle des apôtres, pour reconnaître son rôle capital dans l’annonce du Ressuscité.

Elle est la patronne :
- des pécheurs repentis,
- des femmes converties,
- des contemplatifs,
- et des coiffeurs (en référence à l'onction des pieds de Jésus avec ses cheveux). VII. Marie-Madeleine, figure de conversion et d’amour fidèle Marie-Madeleine représente l’amour fidèle, la reconnaissance du pardon, et la mission évangélique. Libérée de ses chaînes, elle devient une servante de l’Évangile, courageuse et entière.

Sa vie illustre que le passé n’est jamais une condamnation définitive, et que la rencontre avec le Christ transforme toute vie en mission. Sources - La Sainte Bible (Évangiles de Luc, Jean, Matthieu)
- Homélies des Pères de l’Église
- Traditions liturgiques et textes hagiographiques (Provence, Églises d'Orient)
- Décret de la Congrégation pour le culte divin 

TMNews@250725

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