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06 Dec
06Dec

Lectures de la messe             

  • Première lecture : « Il jugera les petits avec justice » (Is 11, 1-10)

  • Psaume : (Ps 71 (72), 1-2, 7-8, 12-13, 17)    R/ En ces jours-là, fleurira la justice,grande paix jusqu’à la fin des temps. (cf. Ps 71, 7)

  • Deuxième lecture : Le Christ sauve tous les hommes (Rm 15, 4-9)

  • Évangile : « Convertissez-vous, car le royaume des Cieux est tout proche » (Mt 3, 1-12)

HOMELIE

Dieu de fidélité et de grâce nous tient en sa bénédiction dans le Christ. Depuis toujours il nous veut dans sa gloire. Tout au long de l’histoire, son amour se montre ininterrompu. Nous vivons sous sa grâce tout en nous engageant à réaliser sa volonté. Celle-ci, comme l’évangile de ce deuxième dimanche  de l’Avent l’indique, nous appelle à préparer le chemin pour accueillir le Roi-Messie. La figure de Jean-Baptiste annonce la proximité de l’accomplissement des promesses de Dieu par la présence de son Fils qui est rempli de l’Esprit. Méditons davantage sur les promesses de Dieu, l’attente avant et après le Messie. 

Les promesses de Dieu

Aucours de l'histoire, aucune fois Dieu a manqué à ses promesses. Il a toujours réalisé tout ce qu'il a promis. Dieu s’est choisi un peuple pour manifester sa gloire dans toute l’humanité. Il est resté fidèle à ses promesses depuis Abraham jusqu’à l’arrivée du Messie. Cette nature divine à vouloir sauver l’humanité a dévoilé, à côté de la fidélité, la grâce immense qui a couvert toutes les nations. C’est ce que Paul note dans la deuxième lecture : « Je n’hésite pas à le dire : le Christ s’est fait le serviteur du peuple Juif pour tenir les promesses faites à leurs pères, parce que Dieu est fidèle. Quant aux autres peuples, ils peuvent rendre gloire à Dieu pour sa miséricorde ». Durant toute l’histoire du salut, le peuple a vécu et continue à vivre dans l’attente du grand bonheur promis. Relisons l’attente avant l’arrivée du Messie.

L'attente messianique avant le Messie

Après leur exil en Egypte, les Juifs ont fait l’expérience des juges et des rois pour assoir leur nation. Cette nation (terre) promise par Dieu leur a exigé sacrifice et persévérance avec de différentes conquêtes. La promesse faite à Abraham s’est étalée sur toute sa progéniture. Car depuis des Patriarches, en passant par David et sa descendance, Dieu a répandu ses dons de l’Esprit de manière sporadique. Isaïe mentionne dans la Première lecture lesdits dons qui seront constamment sur le Roi-Messie. Mais on peut observer avant l’arrivée du Messie la sagesse (qui fait sentir la présence de Dieu) et le discernement (qui illumine notre foi avec les écritures) chez Abraham et Salomon ; le conseil (qui ajuste notre jugement au bien) et la force (qui nous fait persévérer dans l’épreuve) chez Jacob et David ; la connaissance (qui aide à reconnaitre Dieu à l’œuvre) et la crainte de Dieu(qui aide à reconnaitre Dieu dans sa grandeur) chez Isaac et Moïse.Toutes ces figures, surtout celle de David, ont maintenu les Juifs dans l’espoir de revivre le Messie comme décrit en 2 Samuel 7,12-13. Ils attendaient voir de nouveau David. C’est Isaïe qui vient désillusionner cette conception. 

L'attente messianique après le Messie

Isaïe nous présente le Messie qui viendra comme un rameau, un rejeton, qui sortira de la souche de Jessé père de David. Ce qui nous invite à comprendre que le Messie à venir est un autre David car il sort de la même souche que lui. Mais plus que lui, le Messie aura en plénitude et en constance l’Esprit de Dieu (Isaïe 61,1 ; Luc 4,18). C’est le même Isaïe qui avait annoncé en son temps la voix de celui qui crie aujourd’hui dans le désert (Isaïe 40,3). Cette voix de Jean-Baptiste ouvre la porte pour la mission du Messie. Comme décrit dans la première lecture, le Messie est le Roi juste (Isaïe 11,5). Et Jean Baptiste atteste en ces mots :Il tient déjà la pelle en main pour nettoyer son blé. Mais avant d’en arriver, le cri continue à retentir dans le désert de notre existence :Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez le sol devant lui. C’est vrai qu’il est déjà venu le Roi-Messie, mais il reviendra dans sa gloire pour juger les vivants et les morts.

Le Temps de l’Avent que l’Eglise nous offre est un moment favorable à l’espérance de rencontrer un jour le Christ notre Sauveur et de vivre le moment présent avec une grande foi qu’il est toujours au milieu de nous.

Abbé Jean-Marie KONDE Muanda

TMNews@031225

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