HOMELIES #Dimanche

En ce 30e dimanche du Temps Ordinaire de l'Année C, nous sommes invités à ne pas nous surestimer au risque de rendre nos prières inutiles devant Dieu. Nous ne pouvons nous admettre dans l’oratoire divin lorsque nous n’avons rien à espérer de Dieu. Malheur au croyant accompli.

La prière nous permet à nous adresser à Dieu. Et c’est la foi qui nous donne la conviction d’obtenir ce que nous espérons. Car la parole de Dieu ne cesse de nous ouvrir à cette sagesse. Les textes de ce 28e dimanche nous éclairent avec bonheur à cette trilogie : foi prière et parole de Dieu.

Par la méditation de ce 28e dimanche du Temps Ordinaire de l'Année C, contemplons les attitudes du lépreux Naman dans la première lecture et de dix lépreux de l’évangile avant de nous plonger dans la foi en Jésus-Christ qui ouvre au salut. Ne perdons pas notre temps à l’incrédulité et à la superficialité spirituelle.

C’est vrai que nous avons décidé de nous revêtir des titres de noblesse derrière l’appel de Dieu. Nous avons établi des raisons qui font de nous des classés dans la hiérarchie protocolaire. Le 26e dimanche du Temps Ordinaire de l'Année C nous révèle la place que nous devons occuper dans le service que nous rendons dans la vigne du Seigneur.

Le pèlerin traçant la voie de foi et de l'espérance vers la charité se place aujourd'hui en face de ceux qui marchent avec Lui. La Voie se pointe sur leur route pour annoncer la Vérité condition sine qua non pour obtenir la Vie.Méditons ce dimanche, le 23e de l'année C, sur ces trois verbes : préférer, porter et prendre.

Dans l’évangile de ce 22e Dimanche du Temps Ordinaire, Jésus répond à l’invitation de Simon. Il n’est pas à rappeler qu’aucun des gestes de notre Seigneur ne s’accomplit sans symboliser un signe du salut. Il nous apprend que la surestimation est un virus qui ronge la gloire et l’élévation.

Si le Fils de Dieu s’est incarné, c’est pour permettre à l’humanité de se lier à la vie divine grâce à l’Esprit Saint qu’il répand sur nous. C’est cet Esprit qui illumine certains hommes pour poursuivre, dans l’Eglise, la mission du Fils qui est Un avec son Père. C'est la méditation que nous proposons ce sixième dimanche de Pâques.

Le Père a envoyé son Fils par amour ; Jésus est passé par la passion et par la mort au nom de l'amour. En ressuscitant, il nous envoie son Esprit qui nous émerveille et nous ouvre le Royaume des cieux. C’est dans cet élan que nous célébrons ce cinquième dimanche de Pâques avec la conviction que Dieu nous aime et nous devons aimer les uns les autres.

La résurrection du Christ étend ses effets de manière illimitée dans toutes les réalités de la vie des apôtres. Le Seigneur ne cesse de surprendre ses disciples dans les différents endroits: à la tombe, dans la maison, en route, à la rivière. L'évangile d'aujourd'hui nous décrit la scène de son apparition au bord de la mer de Tibériade.

La joie est débordante en ce jour de fête. Nous célébrons le Christ ressuscité pour qui nous avons vécu 40 jours de carême en mémoire de ses 40 jours de tentations au désert. Aujourd'hui, chantons avec le chœur des anges et la multitude de baptisés pour le bienfait de Dieu vis-à-vis de son peuple.

Le salut est acquis par l’abaissement de celui qui accepte de s’engager sur la route de la passion. Nous revivons la même marche aujourd’hui où nous refaisons le cortège qui avance vers Jérusalem avec rameaux en mains. Chantons encore haut et fort HOSANNA FILS DE DAVID dans nos différentes désolations et solitudes accompagnant le Christ vers sa passion, sa mort et sa résurrection.

Nous célébrons le Cinquième dimanche de carême. Cette joie qui s'annonce doit nous motiver pour plus de persévérance dans la vie de conversion. Dieu est miséricordieux à l'endroit de nos péchés, soyons coopérants à sa grâce pour aider aussi nos frère et sœurs à sortir du joug de leurs égarements au lieu de les juger.