google.com, pub-4889604885818732, DIRECT, f08c47fec0942fa0
Identité
Nom de naissance : Teresa de Cepeda y Ahumada
Naissance : 28 mars 1515 à Ávila (Espagne)
Décès : 4 octobre 1582 à Alba de Tormes
Canonisation : 12 mars 1622 par le pape Grégoire XV
Titre : Docteur de l’Église (depuis 1970, proclamée par Paul VI) Ordre : Carmélite (réformatrice du Carmel)
Enfance et vocation
Thérèse naît dans une famille noble et profondément chrétienne. Son père, Alonso Sánchez de Cepeda, est un homme pieux et rigoureux, et sa mère, Beatriz de Ahumada, lui transmet une grande dévotion mariale. Dès son enfance, Thérèse manifeste un désir ardent de sainteté. À l’âge de 7 ans, elle tente de fuir avec son frère Rodrigo pour aller mourir martyrisée chez les Maures, par amour du Christ. Leur oncle les rattrape aux portes d’Ávila. Cette anecdote illustre déjà son zèle passionné pour Dieu
Entrée au Carmel
À 20 ans, Thérèse entre au monastère de l’Incarnation d’Ávila, malgré la résistance de son père. Peu après, elle tombe gravement malade (probablement une forme de paralysie), et frôle la mort. Pendant cette épreuve, elle découvre la profondeur de la prière intérieure. Elle remarque cependant que la vie religieuse de son temps manque de ferveur : le Carmel s’était relâché dans sa discipline. Thérèse veut un retour à la pauvreté, au silence et à la prière.
Réformatrice du Carmel
Après plusieurs années de discernement et d’expériences mystiques, elle fonde en 1562 le monastère de Saint-Joseph d’Ávila, premier couvent de la Réforme du Carmel, appelé les Carmélites déchaussées (ou réformées).
Leur règle est stricte : silence, pauvreté absolue, vie communautaire intense, prière contemplative continue. Malgré de nombreuses oppositions (même au sein de l’Église), Thérèse reçoit le soutien du père Jean de la Croix, avec qui elle fonde des couvents pour les hommes. Ensemble, ils rénovent la spiritualité carmélitaine et redonnent vie à l’esprit de prière et de simplicité évangélique.
Expériences mystiques
Thérèse est connue pour ses visions mystiques et ses extases spirituelles, notamment la célèbre vision appelée la Transverbération du cœur, où un ange perce son cœur d’une flèche de feu, symbole de l’amour divin.
Ces expériences sont décrites dans son œuvre majeure :
Le Livre de la vie,
Le Château intérieur (Las Moradas),
Le Chemin de la perfection.
Elle enseigne que la prière est un dialogue d’amitié avec Dieu, une relation d’amour intérieur et vivant.
Dernières années et mort
Toujours active malgré ses maladies, elle fonde 17 monastères à travers l’Espagne.
En 1582, lors d’un de ses voyages de fondation, elle meurt à Alba de Tormes, en prononçant les mots : “Seigneur, je suis enfin votre épouse. L’heure est venue de me voir face à face.” Sa mort coïncide avec la réforme du calendrier grégorien : elle meurt dans la nuit du 4 au 15 octobre 1582 (le lendemain du changement de date).
Héritage spirituel
Sainte Thérèse d’Avila laisse une œuvre immense et un exemple incomparable de vie intérieure, de courage et de sagesse féminine dans l’Église.
Son enseignement sur la prière contemplative a marqué profondément la spiritualité chrétienne.
En 1970, elle devient la première femme proclamée Docteur de l’Église, aux côtés de sainte Catherine de Sienne.
Prière de Sainte Thérèse d’Avila
« Que rien ne te trouble, que rien ne t’effraie, tout passe,
Dieu ne change pas.
La patience obtient tout ;
Celui qui possède Dieu ne manque de rien.
Dieu seul suffit. »
Source: Vatican News – Sainte Thérèse d’Avila